Avec vue sur Siddhârta…
Avec vue sur Siddhârta…
Promis, je n’avais pas oublié mon cher petit blog… J’ai simplement oublié de trouver le temps de l’agrémenter régulièrement….Méa Culpa ! Maxima Culpa même tant l’indescriptible petit plaisir d’écrire sur mes petites créations me chatouille chaque jour.
La saison ne se prête pas vraiment au bricolage d’extérieur, j’ai donc dégoté un coup d’essai réalisé en automne : un rideau végétal…
Bahhh, c’est peu être un grand mot pour définir cette structure située entre le rideau anti-mouches et l’objet de déco éphémère, l’essentiel étant de retenir l’effet lumineux qu’il peut créer, son balancement au rythme du vent et l’originalité d’un filtre végétal ne laissant entrevoir qu’une partie du jardin…
Je n’arrive pas à retrouver le nom des « cannes » constituant le « rideau ». Il s’agit de grands végétaux annuels poussant par touffes isolées comme des roseaux et atteignant facilement 2 mètres de hauteur. Elles apportent de l’ombre et de la fraîcheur à de nombreux petits oiseaux y nichant. Leur particularité réside dans la couleur des cannes d’un vert tendre puis foncé nervuré de rouge dans la longueur ; il s’agit en fait de véritables bambous dont seul le feuillage serait moins graphique. Les tiges sont également formées d'un chaume creux lignifié à la croissance très rapide ; cette plante pousse ici à a lisière du Mont St Quentin mais il en pousse également dans beaucoup d’autres endroits. Dans l’attente d’un commentaire qui m’éclairerait sur son nom…
Les cannes ont donc étaient simplement coupées et effeuillées, puis percées pour y glisser une cordelette les liant à un bambou que je possédais d’ors et déjà.
Une réalisation simple pour un effet néanmoins éphémère, les cannes perdent de leur luminosité en séchant… Les cannes sèches laissent néanmoins libre cours à notre imagination pour d’autres réalisations, ce sera pour le prochain article….
Veillez simplement à laisser de l’espace entre chaque tige, il serait dommage de ne plus voir Siddhârta…